DANIEL NOLASCO | BRÉSIL | 2019 | 84 MIN | V.O. PORTUGAISE | S.-T.A.
« Quand je suis devenu ouvertement cuir, c’était comme un deuxième coming out », confie un Brésilien dans Mr. Leather. En effet, au
Brésil comme ailleurs, les fétichistes et amateurs de cuir sont souvent réduits à la caricature, par la société en général mais aussi par
les gays eux-mêmes. Filmant au plus près des corps, Daniel Nolasco suit cinq Brésiliens qui se préparent au second concours annuel
de Monsieur Cuir Brésil.
Après les premières minutes où un comique décalé déstabilise, le ton change alors que le cinéaste alterne entre des entrevues avec
les divers intervenants et des séquences plus mises en scène où le sens du danger est palpable. Travelling dans des couloirs sombres,
homme nu harnaché et en laisse sur une autoroute de Sao Paulo déserte, marin bandé sous son uniforme, caresses à trois et séquence
de domination: Mr. Leather illustre autant les archétypes cuir qu’il donne la parole à ceux qui forment cette communauté soudée mais
sous-représentée.
Instructive and intensely erotic, irreverent and political, Mr. Leather pulls in tight on the candidates of the second annual Mr. Leather
competition in São Paulo who – in and out of leather – probe the boundaries of pleasure and the restrictions of “a retrograde and
selective generation.” With as many tastes as there are individuals, the subjects of Daniel Nolasco’s documentary let us in on their
inspirations – from Tom of Finland cartoons to Marlon Brando movies – as well as their personal struggles. A motorcyclist in the
moonlight, the carnal squeak and squeeze of leather, radio host Francine Zaqui jovially interviewing the contestants about their
aspirations, and, of course, a jockstrap parade at the legendary Eagle bar – it’s all here. Laced with offbeat interludes with the film’s
“host” and closets full of leather fashions to sift through, Mr. Leather swaggers with good humour towards the culmination of the
contest where “BDSM practitioner” Dom Barbudo will pass his beloved sash to a new ambassador for the community, and the hope
for more inclusion and kinship reigns supreme.
« Quand je suis devenu ouvertement cuir, c’était comme un deuxième coming out », confie un Brésilien dans Mr. Leather. En effet, au
Brésil comme ailleurs, les fétichistes et amateurs de cuir sont souvent réduits à la caricature, par la société en général mais aussi par
les gays eux-mêmes. Filmant au plus près des corps, Daniel Nolasco suit cinq Brésiliens qui se préparent au second concours annuel
de Monsieur Cuir Brésil.
Après les premières minutes où un comique décalé déstabilise, le ton change alors que le cinéaste alterne entre des entrevues avec
les divers intervenants et des séquences plus mises en scène où le sens du danger est palpable. Travelling dans des couloirs sombres,
homme nu harnaché et en laisse sur une autoroute de Sao Paulo déserte, marin bandé sous son uniforme, caresses à trois et séquence
de domination: Mr. Leather illustre autant les archétypes cuir qu’il donne la parole à ceux qui forment cette communauté soudée mais
sous-représentée.
Instructive and intensely erotic, irreverent and political, Mr. Leather pulls in tight on the candidates of the second annual Mr. Leather
competition in São Paulo who – in and out of leather – probe the boundaries of pleasure and the restrictions of “a retrograde and
selective generation.” With as many tastes as there are individuals, the subjects of Daniel Nolasco’s documentary let us in on their
inspirations – from Tom of Finland cartoons to Marlon Brando movies – as well as their personal struggles. A motorcyclist in the
moonlight, the carnal squeak and squeeze of leather, radio host Francine Zaqui jovially interviewing the contestants about their
aspirations, and, of course, a jockstrap parade at the legendary Eagle bar – it’s all here. Laced with offbeat interludes with the film’s
“host” and closets full of leather fashions to sift through, Mr. Leather swaggers with good humour towards the culmination of the
contest where “BDSM practitioner” Dom Barbudo will pass his beloved sash to a new ambassador for the community, and the hope
for more inclusion and kinship reigns supreme.