Guillaume Dupuis, un super héros…
Il y a longtemps que je n’ai pas vu un homme m’inspirer autant. Il faut avouez, Guillaume est du genre à faire rêver. Son charisme n’a d’égale que l’extrême beauté de ses yeux.
Prenez le temps de vous attarder à son regard…plongez-y!
Que voyez-vous? Ou plutôt, que ressentez-vous?
J’y vois de la domination, de l’intelligence et de la générosité, car Guillaume Dupuis, M. Rubber Montréal 2018 est cet homme, singulier et terriblement pertinent.
La première image que j’ai de lui le représente presque comme une Madonna de 1995. La star américaine y chante Human Nature dans un cadre fétichiste. Elle scande le message suivant : I’m not sorry, it’s human nature…
Voilà comment je découvre Guillaume. En latex et irréversiblement engagé dans sa communauté.
Le fétichisme pour s’impliquer…
Au tournant de 2014, Guillaume travaille chez Armada, une boutique du Village à Montréal, et s’implique de plus en plus dans la communauté LGBT. Il fait son bénévolat comme on dit. Guillaume s’implique sur les réseaux sociaux en offrant une écoute envers les gens de la communauté LGBT. Il y traite de sa passion du fétichisme, mais aussi du VIH. À travers les années, il s’implique dans le Week-end fusion dans le cadre le Fierté fétichiste et au Phoenix, Club social fétichiste de Montréal.
Guillaume me raconte que son intérêt pour le latex est d’abord une notion de bien être que la mode peut lui apporter. Il a le coup de foudre pour cette matière. Pour Guillaume, porter le latex est une véritable passion.
– Je me sentais bien, qu’il me dit!
Il faut dire qu’à une certaine époque, Montréal est très cuir, mais il envisage davantage aborder le monde fétichiste par l’éclat du latex. Progressivement, Guillaume Dupuis se fait un nom dans ce monde et semble être de plus en plus apprécié par ses pairs. Un jour, on lui demande de se présenter pour obtenir le titre de M. Cuir Montréal. Profondément touché par cette attention, il entrevoit plutôt de représenter le fétichisme en latex.
– Les concours cuir sont beaucoup plus stricts et fermés surtout en ce qui a trait à la non-binarité des genres. Moi, je peux arriver en talon haut sur scène. J’aime jouer avec le féminin-masculin.
J’en déduis qu’il y a des concours plus codifiés et que la scène fétichiste lui permet d’être plus créatif.
Encouragé et enthousiasmé, Guillaume remporte le titre de M. Rubber Montréal en 2018.
https://www.facebook.com/mrubbermtl/
Photo : David BournivalVous devriez voir ses yeux lorsqu’il nous parle de ce concours. On y perçoit tellement de gratitude.
– Je suis fier d’être représentant communautaire…
Il y a une certaine fierté à représenter Montréal dans les autres communautés LGBT dans le monde. Il faut dire que la métropole du Québec possède la plus imposante Fierté, dépassant Toronto. Il est indéniable que l’espace culturel LGBT est des plus vivifiant, attractif et novateur. Guillaume fait parti de ce paysage culturel.
Après avoir obtenu le titre de M. Rubber international, Guillaume voit sa vie s’accélérer vers le haut. Les entrevues, les magazines et les événements mondains trouvent écho dans toute la communauté LGBT au Québec. En février prochain, il sera juge pour le concours Mister Rubber Europe qui se déroulera en Belgique. Mais celui qui devient une star du fétichisme au niveau international n’oublie pas ses débuts et même si sa carrière actuelle le mène au-delà du Canada, il souhaite quand même affirmer, haut et fort, son allégeance pour Montréal.
En entrevue, Guillaume se montre très clair à ce sujet. Il faut être fier de ce que Montréal offre comme culture LGBT. Quand on écoute le solide discours de Guillaume sur l’impact qu’a Montréal dans la culture pop, on comprend qu’avec lui, être québécois et rayonner dans le monde entier n’est pas impossible.
Puis la scène fétichiste dans sa globalité est un excellent écrin pour Guillaume afin de s’entretenir sur les enjeux qui lui tiennent à cœur. Il est motivé par la jeunesse notamment. Il nous parle de la non-binarité des genres et de la manière dont les jeunes s’organisent avec la diversité culturelle et sexuelle. En effet, il semble que les jeunes d’aujourd’hui aient une longueur d’avance sur nous. Pendant que les adultes prennent une prise de conscience en ce qui attrait la diversité sexuelle, les jeunes, eux, nous étonnent par leur éclatante fluidité.
Le VIH…
Guillaume Dupuis est porteur du virus de l’immunodéficience humaine, le VIH, qui dans sa forme ultime devient la maladie du SIDA. Je vous rassure tout de suite, car Guillaume se porte bien. Il a 19 ans lorsqu’il contracte le VIH. Guillaume est un jeune homme gentil, sociable et éduquer. À l’époque, il est terrifié à l’idée de transmettre le virus. Il faut dire que la transmission du VIH se fait sans discrimination de statut social. Guillaume avoue et reconnaît avoir été chanceux, car il a pu bénéficier du support de sa famille et de ses amis.
Il s’informe et s’implique en informant les autres pour que ce malheur ne le brise pas.
Aujourd’hui, Guillaume Dupuis, célébrité montante du fétichisme est selon moi un porteur d’espoir. Il s’avance sur la scène devant la foule et les projecteurs comme il le fait dans la vie. Il est foncièrement vivant. Son désir de faire évoluer la compréhension des gens sur la beauté de la diversité sexuelle est sincère. Il suffit de piquer une jasette avec lui pour comprendre. Il a l’aplomb d’un avocat ou d’un ministre. Sa communication est limpide et franche.
Au début de l’entrevue, Guillaume était stupéfait par mon aveu de le trouver inspirant. Même si Montréal reste au cœur de sa communication avec les médias et ses fans, Guillaume Dupuis est indéniablement une personnalité LGBT.
Photo personnelleC’est comme le magazine Vogue, normalement associé à la vie trépidante des villes telles que New York ou Paris. Dans la plus profonde des campagnes, un vieux magazine débarque dans un petit salon de coiffure. La mère le vol en douce pour le ramener à la maison. Là, un fils, homosexuel, encore timide, aux premières marches de sa vie, regarde avec frénésie et enthousiasme les merveilles et les trésors qui s’y cachent. Un simple magazine à l’effet de rendre l’espoir et l’envie de vivre.
Guillaume…
Tu n’as aucune idée comment tu réussis à donner du courage à des mecs paumés comme moi.
Tu es mon super héros dans un magnifique costume de latex noir, reflétant les mille couleurs de la diversité.
Vous avez aimé Guillaume…c’est normal!
Vous pouvez le suivre en cliquant sur le lien.
https://www.facebook.com/MIR2019/Vous avez des questions sur le VIH, consultez notre site de MAINS BSL et suivez nous sur notre page.
http://www.mainsbsl.qc.ca/
https://www.facebook.com/MAINS-BSL-LGBT-1411084392503929/PUBLIÉ DANS: THE FAME SHR
Prenez le temps de vous attarder à son regard…plongez-y!
Que voyez-vous? Ou plutôt, que ressentez-vous?
J’y vois de la domination, de l’intelligence et de la générosité, car Guillaume Dupuis, M. Rubber Montréal 2018 est cet homme, singulier et terriblement pertinent.
La première image que j’ai de lui le représente presque comme une Madonna de 1995. La star américaine y chante Human Nature dans un cadre fétichiste. Elle scande le message suivant : I’m not sorry, it’s human nature…
Voilà comment je découvre Guillaume. En latex et irréversiblement engagé dans sa communauté.
Le fétichisme pour s’impliquer…
Au tournant de 2014, Guillaume travaille chez Armada, une boutique du Village à Montréal, et s’implique de plus en plus dans la communauté LGBT. Il fait son bénévolat comme on dit. Guillaume s’implique sur les réseaux sociaux en offrant une écoute envers les gens de la communauté LGBT. Il y traite de sa passion du fétichisme, mais aussi du VIH. À travers les années, il s’implique dans le Week-end fusion dans le cadre le Fierté fétichiste et au Phoenix, Club social fétichiste de Montréal.
Guillaume me raconte que son intérêt pour le latex est d’abord une notion de bien être que la mode peut lui apporter. Il a le coup de foudre pour cette matière. Pour Guillaume, porter le latex est une véritable passion.
– Je me sentais bien, qu’il me dit!
Il faut dire qu’à une certaine époque, Montréal est très cuir, mais il envisage davantage aborder le monde fétichiste par l’éclat du latex. Progressivement, Guillaume Dupuis se fait un nom dans ce monde et semble être de plus en plus apprécié par ses pairs. Un jour, on lui demande de se présenter pour obtenir le titre de M. Cuir Montréal. Profondément touché par cette attention, il entrevoit plutôt de représenter le fétichisme en latex.
– Les concours cuir sont beaucoup plus stricts et fermés surtout en ce qui a trait à la non-binarité des genres. Moi, je peux arriver en talon haut sur scène. J’aime jouer avec le féminin-masculin.
J’en déduis qu’il y a des concours plus codifiés et que la scène fétichiste lui permet d’être plus créatif.
Encouragé et enthousiasmé, Guillaume remporte le titre de M. Rubber Montréal en 2018.
https://www.facebook.com/mrubbermtl/
Photo : David BournivalVous devriez voir ses yeux lorsqu’il nous parle de ce concours. On y perçoit tellement de gratitude.
– Je suis fier d’être représentant communautaire…
Il y a une certaine fierté à représenter Montréal dans les autres communautés LGBT dans le monde. Il faut dire que la métropole du Québec possède la plus imposante Fierté, dépassant Toronto. Il est indéniable que l’espace culturel LGBT est des plus vivifiant, attractif et novateur. Guillaume fait parti de ce paysage culturel.
Après avoir obtenu le titre de M. Rubber international, Guillaume voit sa vie s’accélérer vers le haut. Les entrevues, les magazines et les événements mondains trouvent écho dans toute la communauté LGBT au Québec. En février prochain, il sera juge pour le concours Mister Rubber Europe qui se déroulera en Belgique. Mais celui qui devient une star du fétichisme au niveau international n’oublie pas ses débuts et même si sa carrière actuelle le mène au-delà du Canada, il souhaite quand même affirmer, haut et fort, son allégeance pour Montréal.
En entrevue, Guillaume se montre très clair à ce sujet. Il faut être fier de ce que Montréal offre comme culture LGBT. Quand on écoute le solide discours de Guillaume sur l’impact qu’a Montréal dans la culture pop, on comprend qu’avec lui, être québécois et rayonner dans le monde entier n’est pas impossible.
Puis la scène fétichiste dans sa globalité est un excellent écrin pour Guillaume afin de s’entretenir sur les enjeux qui lui tiennent à cœur. Il est motivé par la jeunesse notamment. Il nous parle de la non-binarité des genres et de la manière dont les jeunes s’organisent avec la diversité culturelle et sexuelle. En effet, il semble que les jeunes d’aujourd’hui aient une longueur d’avance sur nous. Pendant que les adultes prennent une prise de conscience en ce qui attrait la diversité sexuelle, les jeunes, eux, nous étonnent par leur éclatante fluidité.
Le VIH…
Guillaume Dupuis est porteur du virus de l’immunodéficience humaine, le VIH, qui dans sa forme ultime devient la maladie du SIDA. Je vous rassure tout de suite, car Guillaume se porte bien. Il a 19 ans lorsqu’il contracte le VIH. Guillaume est un jeune homme gentil, sociable et éduquer. À l’époque, il est terrifié à l’idée de transmettre le virus. Il faut dire que la transmission du VIH se fait sans discrimination de statut social. Guillaume avoue et reconnaît avoir été chanceux, car il a pu bénéficier du support de sa famille et de ses amis.
Il s’informe et s’implique en informant les autres pour que ce malheur ne le brise pas.
Aujourd’hui, Guillaume Dupuis, célébrité montante du fétichisme est selon moi un porteur d’espoir. Il s’avance sur la scène devant la foule et les projecteurs comme il le fait dans la vie. Il est foncièrement vivant. Son désir de faire évoluer la compréhension des gens sur la beauté de la diversité sexuelle est sincère. Il suffit de piquer une jasette avec lui pour comprendre. Il a l’aplomb d’un avocat ou d’un ministre. Sa communication est limpide et franche.
Au début de l’entrevue, Guillaume était stupéfait par mon aveu de le trouver inspirant. Même si Montréal reste au cœur de sa communication avec les médias et ses fans, Guillaume Dupuis est indéniablement une personnalité LGBT.
Photo personnelleC’est comme le magazine Vogue, normalement associé à la vie trépidante des villes telles que New York ou Paris. Dans la plus profonde des campagnes, un vieux magazine débarque dans un petit salon de coiffure. La mère le vol en douce pour le ramener à la maison. Là, un fils, homosexuel, encore timide, aux premières marches de sa vie, regarde avec frénésie et enthousiasme les merveilles et les trésors qui s’y cachent. Un simple magazine à l’effet de rendre l’espoir et l’envie de vivre.
Guillaume…
Tu n’as aucune idée comment tu réussis à donner du courage à des mecs paumés comme moi.
Tu es mon super héros dans un magnifique costume de latex noir, reflétant les mille couleurs de la diversité.
Vous avez aimé Guillaume…c’est normal!
Vous pouvez le suivre en cliquant sur le lien.
https://www.facebook.com/MIR2019/Vous avez des questions sur le VIH, consultez notre site de MAINS BSL et suivez nous sur notre page.
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